L'Alcazar, l'envers d'un music-hall
3 Episodes de 30-35 min
Ce spectacle a été conçu en trois volets, qui vus indépendamment les uns des autres, se comprennent, et qui vus dans l'ensemble, se complètent.
L'histoire :
Une marionnette, meneuse de revue vous invite à vous immiscer dans les coulisses de l'Alcazar, un Music-hall de province à la veille de la guerre 14-18.
Trois épisodes parcourent trois destins de femmes artistes avant, pendant puis après une représentation dont on ne perçoit que le hors champs.
Dans la loge, la Bastienne, Irina et Lola se préparent sans pudeur pour leur numéros de femme forte, de chanteuse réaliste, de danseuses de cancan, de pantomime, de dresseuse de puce. Liées par le besoin de gagner leur vie, «leur croûte» comme elles disent, elles répètent leurs routines, connaissent les succès ou les échecs, fantasment la gloire.
Dans ce lieu intime qu’est la loge, les trois artistes effeuillent leur vie sous le regard des spectateurs, complices et confidents.
Isa Muñoz : circassienne et comédienne
Virginie Dumeix : marionnettiste, plasticienne et comédienne
Jennifer Emerit : comédienne, marionnettiste et chanteuse
Mise en scène : Hélène Vieilletoile
Dramaturgie: Anne Marcel
Création musicale et sonore : Thomas Baudriller
Costumes : Armelle Chenu
Scénographie et lumière : Pierre Mandin et Jeanne Mathieu
Construction: Sophie Burgaud
Une tente avec une enseigne " L'Alcazar",
Des ouvertures où les spectateurs glissent leur tête, entrent dans le décor,
Ils deviennent complices d'une loge de fortune, voyeurs-figurants, miroirs au milieu des pans de toiles peintes. Le public est plongé dans le détail quasi cinématographique :
Des corsets élimés, des plumes poussiéreuses, des costumes pailletés.
Un espace sensoriel où il saisit au plus près les odeurs, la température, le bruit, les sentiments...
Et le regard des autres spectateurs témoins et confidents.
La mécanique de Music-hall se met en marche par les ruptures de rythme, douceur et frénésie.
Les numéros de pantomime, de chant, de danse cancan et de dressage de puces sont ponctuées par des causeries, des anecdotes, des invectives et des secrets lourds.
Les costumes s'animent, la poudre s'échauffe, des chaussures s'impatientent dans un coin..La teneur du spectacle en cours est bien présente dans la loge. La danse, le geste, la pantomime, l’acrobatie, la chorégraphie d’objets, la musique, la langue de Colette, les rythmes lents ou effrénés du Music-hall au service de l’imaginaire et de la sensibilité des loges.
Un univers sonore spécifique à chaque volet.
«...Une rumeur d’orchestre étouffée, veloutée, des pas légers, une voix d’enfant quelquefois à travers la cloison, la palpitation extrêmement discrète d’une ruche en travail...» Conférence à l’artistique - Colette -
Ce spectacle a été accueilli en résidence et soutenu par Le lycée professionnel de Venours (86), La Machine à Coude à Voulème (86), La commune de Vasles (79), Le Rudeboy Crew au Blémard (48), La Petite Pierre à Jegun (32), La commune de Saint Sauvant (86), Diff'art à Parthenay (79), Le csc La Cale à Cognac (16), La Palene à Rouillac (16), Lacaze aux sottises à Salies du Béarn (64), La commune de Cloué (86), la Maison des 3 Quartiers à Poitiers (86), la commune de Saint Sauvant (86) et de Rouillé (86), Diff'art à Parthenay (79)
Avec le concourt financier de la Région Poitou Charentes, du département des Deux sèvres (79), de la Spedidam et du Rudeboy Crew au blémard (48).
